MONTRÉAL, le 19 juillet 2021 – C’est bien connu: selon des études, les jeunes de la diversité sexuelle – c’est-à-dire, les jeunes lesbiennes, gais et bisexuels (LGB) – consomment plus de cannabis et ont plus de défis liés à la santé mentale que leurs paires hétérosexuelles.
Mais qu’en est-il des changements de taux de consommation de cannabis: est-ce qu’ils précèdent ceux liés à la santé mentale ou est-ce bien l’inverse? Une nouvelle étude de l’Université de Montréal offre quelques réponses.
Dans la revue scientifique Journal of Abnormal Psychology, Kira London-Nadeau, étudiante au doctorat et boursière Vanier des IRSC au Département de psychologie de l’UdeM et au Centre de Recherche du CHU Sainte-Justine, en fait le point.
Dans son étude, menée sous la direction de la professeure Natalie Castellanos-Ryan et avec l’appui des professeurs Jean Séguin et Sophie Parent. Kira London-Nadeau a analysé des données recueillies auprès de 1 548 adolescents et adolescentes – dont 128 LGB – dans le cadre de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec soutenue par les IRSC et l’Institut de la Statistique du Québec.