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Une intervention innovante menée par une équipe de chercheurs, dont les professeures Marie-Claude Geoffroy (Université McGill) et Sylvana Côté (Université de Montréal), a démontré qu’un programme scolaire en nature peut atténuer significativement les symptômes de santé mentale chez les enfants.

Publiée dans la prestigieuse revue JAMA Network Open, l’étude s’appuie sur un essai randomisé impliquant plus de 500 élèves québécois âgés de 10 à 12 ans. Les résultats montrent que deux heures de classe par semaine passées dans un parc réduisent l’anxiété, la dépression et les problèmes de comportement, notamment chez les jeunes les plus vulnérables.

« Cette intervention peu coûteuse est une solution prometteuse pour améliorer le bien-être des enfants tout en réduisant les inégalités en santé mentale », souligne la Dre Geoffroy, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et prévention du suicide chez les jeunes.

Sylvana Côté, directrice de l’Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants (OPES) et co-autrice de l’étude, ajoute : « Ces résultats encouragent les écoles à adopter des pratiques basées sur la nature pour soutenir les enfants, particulièrement ceux dont la santé mentale est plus fragile. »

L’équipe de recherche souhaite maintenant développer une intervention similaire adaptée aux adolescents, avec un focus sur la gestion de l’écoanxiété et la connexion avec la nature.

👉 Découvrez l’étude complète dans JAMA Network Open